mardi 8 septembre 2009

2009-09-06 Nishi-Nippori

En cette belle journée de dimanche, c'est Nishi-Nippori que l'on a choisi d'explorer. Explorer est un bien grand mot, car point de jungle, de savane ou de labyrinthe : c'est juste l'un des derniers quartiers de Tokyo ayant conservé un petit air d'antan, d'après diverses sources. Certes l'air d'antan n'était pas forcément apprécié par ceux-là mêmes qui ont vécu antan, mais avec le recul, tout prend la patine de l'âge et devient propice ou prétexte à tourisme.

Après un pique-nique très haut de gamme (lol: KFC), on arpente les rues du quartier pour en rechercher le centre. Au passage, on se sent presque dans le désert, avec un magnifique dromadaire perdu sur les toits :La rue centrale était connue pour ses magasins de tissus. Visiblement, il n'en reste plus des masses, mais l'atmosphère est très différente de l'ultra-modernité et ultra-fashionité de Shibuya et consort. On se croirait presque dans l'arrière-pays :)
Les photos ne rendent pas bien car ici, peu de choses grandioses ou fascinantes à capturer ; c'est le ressenti qui marque : la sensation de n'être plus à Tokyo (y a qu'à voir les prix : 2 euros une grappe de raisin ?? c'est donné !), la moyenne d'âge cohérente avec celle du Japon dans son ensemble, les tenants de petites échoppes qui discutent avec les habitués, bref la vie "normale", ou plutôt attendue, d'un village.
Pourtant, on sent bien que l'on n'est guère loin de Tokyo : quelques touristes - y compris occidentaux - qui déambulent, les gratte-ciels ou hauts immeubles des quartiers environnants qui pointent le nez, les queues méga-longues devant l'échoppe la plus populaire, ...

Puis on se rend dans l'un des grands cimetières de Tokyo (avec celui d'Aoyama, que l'on avait visité un jour où notre destination s'était révélée être impraticable car réservée aux membres de la famille impériale - je parle du grand parc/jardin et résidence impériale d'Akasaka), toujours à Nishi-Nippori, et arpentons encore un peu le quartier. Photos en chemin :
Attention : sur cette photo je n'ai pas de lunettes. Ce n'est pas exceptionnel car il m'arrive, j'avoue, de les cacher lors d'une pose, mais là, je les cache pas : j'ai des lentilles !
Eh oui, grande nouvelle : on a pris notre courage à deux mains et sommes allés chez un opticien et avons réussi à lui faire comprendre, non sans mal dans mon cas, quelles lentilles on voulait commander. Donc maintenant le week-end, Aurélien et moi laisserons nos lunettes dans leur boîtier, pour ne les sortir que les jours de travail.

Aucun commentaire: