Dans l'ordre chronologique de leur séjour, pour plus de facilité, voici en premier le toujours nécessaire déchiffrage du menu ...
Après le resto, petite balade dans le quartier, avec notamment le Prada d'Omotesando et ses alvéoles façon ruche :
Le samedi, départ pour la banlieue ouest de Tokyo et son écomusée en plein air. Pour rejoindre la gare d'Harajuku, on passe par Takeshita, où même de bon matin on rencontre des accoutrements originaux :
Nous voici à l'écomusée, avec pour commencer un mausolée :
Un artisan confectionnant à la main un kimono :
Dans une ferme d'antan, le foyer central (qui enfume un peu toute la maison...) :
Anciennes toilettes, avec des sabots incorporés au sol pour ne pas se salir les pieds !! De tous temps les japonais ont été très hygiéniques :
Façade typique de la période 1923-1945 à Tokyo (entièrement détruite en 1923 par le grand tremblement de terre, et à nouveau en 1945 par les bombardements intensifs et les feux qu'ils engendraient) :
Belle villa japonaise :
L'intérieur : tatamis, panneaux coulissant, fresques en bois :
Atre dans une vieille ferme :
Chambre dans une maison moderne datant des années 60 :
Dans le parc attenant à l'écomusée, deux lycéennes typiques :
Retour à Harajuku :
Dimanche matin, départ pour Kamakura, l'ancienne capitale à 1h de train.
Tenue très japonaise :
Sous sa jupe se trouve un short dans la poche duquel se trouve son ipod (ou assimilé) : cela a fait un choc quand elle a commencé à soulever sa jupe jusqu'aux hanches !!
Arrivés à Kamakura, nous entamons la journée par le paisible Engaku-ji, l'un des temples zen les plus importants de Kamakura, créé pour prier pour les soldats japonais tombés en défendant le Japon contre une invasion par les troupes mongoles de Kubilai Kahn.
Un moine habillé ancestralement, montant dans une voiture ; le choc des genres :)
Après un repas de sobas, nous découvrons le petit Tokei-ji, avec une belle forêt de cèdres à l'arrière, et où Aurélien s'est bien amusé avec une araignée. Ce temple présente la particularité que, au temps où les femmes ne pouvaient divorcer, y passer trois années en tant que nonne leur permettait d'obtenir la séparation.
Puis, avant d'emprunter le beau chemin de balade du Daibutsu (grand bouddha), photo devant le Jochi-ji :
Après une petite balade de 1.5km dans les collines et les bois, nous voilà arrivés au Zeniarai Benten, qui présente deux spécificités : il est ceint par des petites falaises sur les quatre côtés, et pour y entrer il faut donc passer par un passage sous la roche. Deuxièmement, sa source naturelle est supposée rendre riche ceux qui y lavent leur argent... :
On se prête pas à ce rituel, on tente plutôt un lion della verita :
Pour rejoindre le temple suivant, on passe dans un quartier neuf et tranquille de Kamakura :
Après être passé par le Inari-jinja et avoir grimpé la colline et redescendu, on se rend compte que je me suis un peu plantée dans les sentiers. Qu'à cela ne tienne, on arrive tout de même au temple du grand bouddha de Kamakura, que les parents vont admirer.Puis nous revoilà à la gare pour rentrer sur Tokyo (non sans un passage d'abord à la mer bien entendu), avec comme d'hab tout un groupe d'écoliers :
Stand de tako-yaki : boules de pâte fourrées à la pieuvre, très bon !
Shibuya crossing :
vu du starbucks qui le surplombe, notre point de rendez-vous habituel :
Photos de Shibuya et Omotesando, notre quartier :
Le soir, sushis !
Balade digestive en passant par Ginza, où l'on tombe sur :
Le lendemain, les parents continuent la visite de notre beau quartier avec Harajuku et ses tenues vestimentaires et le sanctuaire Meiji et ses mariages à la japonaise :
aah ces beaux arbres :
Le Japon est un pays très codifié, trop codifié, en témoigne ce panneau juste pour prendre un escalator... :
Aurélien qui rentre du boulot, en costard :
Le jour suivant, les parents ont fait un joli tour : le matin Asakusa (quartier moins moderne centré autour du temple bouddhique le plus important de Tokyo), descente de la Sumida en bateau pour rejoindre Odaiba, et Odaiba le quartier de divertissement sur une île artificielle très moderne :
La rue Kappabashi où se fournissent les restaurants en vaisselle, uniformes de serveurs, lanternes, modèles de plats en plastique,..., et un magasin où ma collègue japonaise refuserait vraisemblablement d'entrer par peur des tremblements de terre :
Le long de la Sumida :
L'horrible flamme de Stark :
Le bâtiment de Fuji-TV, et les nombreuses voies d'autoroute et de train :
Admirez le pointage de doigt ! (l'élégant rainbow bridge derrière)
Les docks de Tokyo :
Au Toyota Megaweb sur Odaiba, on n'échappe pas aux recommandations en tout genre :
Véhicules du futur :
Test d'acuité visuelle :
Les rues d'Odaiba :
Le jour suivant, nos deux visiteurs sont allés voir le beau parc de Shinjuku ; en commençant comme d'habitude par les tenues d'Harajuku :
Le parc débute avec encore de nombreuses interdictions pour bien réguler les comportements :
Admirez comment il faut prendre en compte le vieillissement de la population dans pleins de petits détails de la ville :
Les énormes corbeaux du Japon (bien que d'après des mesures scientifiques montrées par Viviane, ils ne soient pas plus gros qu'en Europe ! incroyable ; je suggère des remesures !) :
Le beau parc Shinjuku-gyoen :
Au Japon, l'un des petits détails surprenant pour un occidental est la rareté des bancs en ville. Tellement rares, que les voilà indiqués !
A Shinjuku ouest, le quartier des plus hauts gratte-ciel de Tokyo (le sol y est plus stable), vue du dernier étage des tours de la mairie :
Ici aussi, on s'adapte au vieillissement de la population ?
Le lendemain, Ebisu et son quartier occidental un peu parachuté, avec notamment le chateau de Robuchon (c'est là que j'ai mangé le meilleur dessert de ma vie ; par contre, le plat était décevant) :
Le chateau cohabite avec ce gratte-ciel :
La verrière de l'esplanade :
Resto yakitori avec cuisine ouverte comme souvent :
A Ebisu, le musée de la bière Yebisu, où mes parents ont pu tout apprendre sur le commerce et la fabrication de la bière au Japon, notamment que son essor a vraiment commencé grâce à l'expertise allemande, qu'elle s'est arrêtée lors de WWII, toute industrie ayant été tournée vers l'effort de guerre, et qu'elle n'a reprit qu'une bonne dizaine d'années après, toujours grâce à la technique allemande.
Le carrefour de Shibuya version horizontale :
A Omotesando, une fausse église style gothique, en réalité uniquement utilisée comme hall de cérémonie pour les mariages à l'occidentale, juste en face d'une jolie rue très contemporaine :
Toujours des recommandations évidentes sur les barrières de parking :
Ce samedi-là, on a fait emmené mes parents au restaurant churrasqueria près de chez nous où l'on va manger un week-end sur deux : c'est un restaurant brézilien, avec un grand buffet de légumes et de salades, et un petit buffet de desserts. Il y a aussi la possibilité de prendre l'option viande à volonté, et c'est ce que nous avons fait ce midi-là, pour faire partager la tendresse de leurs mets :
Puis direction le Yoyogi-koen et ses populations diverses aux activités toutes plus hallucinantes les unes que les autres ; c'est toujours un grand moment de culture populaire contemporaine, j'adore !
Puis Harajuku et toujours ses tenues valant le détour :
Je me demande si ces panneaux censés interdire certains comportements ne donnent pas plutôt des idées...
Le dimanche, nous commençons par un petit restaurant de sushis et chirashi à Omotesando (chapeau aux parents qui ont avalé leur repas malgré leur petit-déjeuner peu éloigné) :
Des fois on tombe sur de ces trucs !
Et toujours ces costumes sortis des dessins animés :
On prend le métro pour aller au sanctuaire très controversé du Yasukuni-jinja, et même sur les portes des interdictions de plonger entre les portes qui se referment :
Le Yasukuni-jinja, controversé pour son musée de la guerre et ses soldats (y compris criminels de guerre) pour qui on y prie ; ceci mis à part, c'est un endroit agréable :
Camionnettes nationalistes, avec hauts-parleurs, hommes (je ne crois pas avoir jamais vu de femmes) en tenue kaki, et drapeau du Japon :
Au Yasukuni-jinja on tombe sur des danses traditionnelles sur une scène de théâtre noh (comme lui, c'est très lent...) :
L'endroit est décidément animé : voilà maintenant une cérémonie par des prêtres : tous réunis, et l'un d'eux qui lit un texte (tenu à bout de bras : rituel ou presbytie ?), puis deux qui entrent dans le sanctuaire tandis que les autres patientent dehors ; je ne sais pas ce qu'il s'est passé ensuite car nous avons poursuivi notre chemin :
On finit le tour du sanctuaire et de son marché aux puces :
Retour à Omotesando ; voici l'endroit le plus connu pour s'y marier à l'occidentale, également grand style :
Le soir, dernier avant le retour vers la France, et pour fêter comme il se doit l'anniversaire de maman avec un mets de choix, nous avons innové et été à la découverte de Maruguto Hokkaido, restaurant servant à volonté l'une des spécialités de Hokkaido : le crabe. Le restaurant était plutôt terne question déco, et le menu à volonté n'était pas le plus client-friendly que l'on ait rencontré, mais on s'en est mis plein la panse. Et entre le crabe poilu, le crabe reine et le crabe roi, c'est le crabe roi qui a eu la palme à l'unanimité : ses pinces et ses pattes étaient extraordinaires !
Les deux hommes assis derrière moi ont probablement causé la faillite du resto : la quantité et la vitesse qu'ils ont ingurgitée était invraisemblable !Voilà pour un aperçu des activités tokyoïtes ; parmi les must :
- les tenues vestimentaires des jeunes japonais (hommes et femmes), qui valent vraiment le coup d'oeil, notamment à Shibuya, Omotesando et Harajuku
- le Yoyogi-koen, bien décalé, aux mille et une activités qui y sont pratiquées
- le Shinjuku-gyoen, son beau jardin japonais, et le contraste avec les magnifiques gratte-ciel en arrière plan
- la descente de la Sumida-gawa, aux très belles vues (je ne l'ai pas faite - pas encore !), avec à une extrémité le quartier vieux d'Asakusa et son temple le Senso-ji, et à l'autre extrémité l'île artificielle très moderne et consacrée aux loisirs, Odaiba
Les autres must de la visite de Tokyo, non présentés ici mais dans d'autres posts :
- l'esplanade et le parc devant le palais impérial
- le quartier de Marunouchi et de Ginza : la belle époque du Japon, ses fleurons et ses avenues chics
- Shiodome, de nuit, quartier du futur, et le bouillonnant Shimbashi, également de nuit, où les salarimen vont se restaurer avant de prendre leur (dernier) train de banlieue
- le quartier des plaisirs (bars, boîtes, bars à hotesses, etc.) version japonaise à Kabuki-cho, Shinjuku, ou version expat' à Roppongi
