mardi 28 avril 2009

2009-04-15 Expédition J4: Higashiyama la magnifique

Aujourd'hui, c'est parti pour le parcours Sud->Nord de Higashiyama, tout le long duquel se trouvent certains des temples les plus connus de Kyoto. La partie Sud d'Higashiyama (signifiant Montagnes de l'Est) se trouve à l'extrémité Est de Gion, donc nous passerons par des rues bien préservées longées de maisons, restaurants et échoppes en bois vendant de l'artisanat, tellement réputé à Kyoto, ou des spécialités salées ou sucrées.

Premier arrêt: Kiyomizu-dera, inscrit au patrimoine de l'humanité, et surplombant la vallée. Durant toute la journée, on croisera 'mass' collégiens et lycéens, ici sur la photo en blazer-uniforme aux couleurs de leur école:La partie avant du temple, avec ses bâtiments rouges et blancs:Comme dans tout temple, des voeux sur des cartes en bois accrochées par centaines:
Autres porte-bonheur: des amulettes, chacune ayant un attribut précis: bonne santé, sécurité routière, bonheur, etc:Autre 'stand': ici, il faut écrire sur un papier spécial ce qui nous tracasse, puis jeter le papier dans le bac à eau sur la gauche. Une fois le papier dissous, nos soucis se seront envolés ! Notez l'honnêteté japonaise: cette activité coûte 200Y (1,5 euros), mais il faut mettre l'argent dans la boîte en bois, sans personne pour vérifier que l'on a bien payé son écot:
Toujours dans la catégorie superstitions: deux pierres sont éloignées de 15 mètres. Si l'on arrive à marcher de l'une à l'autre en fermant les yeux, on trouvera l'amour prochainement. Si l'on échoue, l'amour ne sera que tardif. Et si l'on se fait aider, pour trouver l'amour une personne devra s'entremettre:
Evidemment, comme ce lieu est blindé, il est assez difficile d'aller d'une pierre à l'autre, car les autres touristes vous rentrent parfois dedans, totalement oublieux du fait qu'ils sont en train d'interférer sérieusement dans votre avenir amoureux!! :) Mais si un touriste vous a empêché de rejoindre la deuxième pierre, il vous reste un recours: la malédiction, car tout est possible dans ces temples:Autre trait récurrent des temples: les statuettes de bouddha ornées de bonnets et de collerettes (pour ne pas dire bavoir !) rouges:
'The' photo emblématique de Kiyomizu-dera, avec son bâtiment principal en bois et sa pagode à deux étages en guise de proue, le tout dominant la vallée de Kyoto:
Autre point hautement touristique: la cascade sacrée dont l'eau est supposée avoir des vertus curatives. Une longue queue permet d'y boire quelques gorgées:On finit la visite par le petit jardin du temple, occasion d'une photo souvenir:
Bien sûr, je suis en hauteur sur une pierre, pour être à la même hauteur qu'Aurélien, même si le photographe a pudiquement caché ce fait :).

Quittant ce temple, nous marchons dans de petites rues sympathiques bien préservées. Mais même dans ces quartiers à l'air tranquille, il y a des pièges: tomber dans cet escalier signifie 7 ans de malheurs en amour ! Quid si on tombe alors que pourtant on avait réussi à marcher d'une pierre à l'autre les yeux fermés...?
On voit également, chose relativement non rare dans les quartiers à l'ancienne, une petite rivière artificielle sur le bord du trottoir, le long de l'habitation, avec carpes et plantes d'eau:
Puis on croise de fausses Geishas: vraisemblablement des filles se déguisant pour la journée. On peut être sûr que ce ne sont pas d'authentiques Geishas car d'après les guides, elles fuient les touristes et courent pour éviter les photos.
D'ailleurs, on les recroisera un peu plus loin:Ruelle bordée d'habitations en bois magnifiques:
Puis c'est la visite du second temple de la journée: Kodai-ji, près duquel on distingue le grand bouddha extérieur du temple voisin:
Vue d'un des jardins du Kodai-ji sur les environs: encore et encore d'autres temples et pagodes:
Et sur le jardin lui-même:Kodai-ji, tout comme la plupart des temples du coin, est adossé à la colline de l'est (Higashi-yama):
Pour visiter l'intérieur de tous ces temples, étape obligée: ôter ses chaussures! On avait oublié d'en avertir nos touristes, dont certains/certaines ont apporté des chaussures à lacets...
Le Kodai-ji présente notamment un assez grand jardin sec que, moins connu que celui d'autres temples de Kyoto, nous pouvons admirer longuement et en paix:
On passe à l'orée d'une forêt de bambous:
Et pour finir, la traditionnelle maison de thé; on y distingue l'hôtesse en kimono:Cette visite achevée, nous reprenons notre chemin dans les rues typiques. Une porte d'habitation entrouverte laisse voir le jardin, étonnant:
Après le déjeuner dans le parc de Maruyama derrière le Yasaka-jinja, dans Higashi-yama, la troisième visite de temple sera celle du Chion-in, temple préféré d'Aurélien lors de notre première visite de Kyoto avec Sam, et l'un des plus impressionnants en taille. De plus, il est agréable à visiter car peu de touristes s'y rendent.
Eh oui, encore enlever ses chaussures...
Ce temple est à plusieurs niveaux. Voici le bâtiment de la partie la plus haute:
Juste au-dessous, un bâtiment mène au cimetière:
Lors de notre première visite à Kyoto, nous avions poursuivi la ballade dans Higashi-yama en rejoignant le sentier de la philosophie et en le suivant sur toute sa longueur avant d'arriver en fin d'après-midi au Ginkaku-ji, temple d'argent, lui aussi au patrimoine de l'humanité. Cette ballade était longue, et une autre stratégie a été suivie aujourd'hui: le bus. Après Chion-in, nous rejoignons donc une route principale, et en chemin tombons sur les fameux cèdres du temple Shoren-in:
Kyoto étant grande, et la carte sur l'arrêt de bus peu précise, je demande l'aide à des policiers qui nous mèneront quasiment jusqu'au bon arrêt de bus: aah... la légendaire aide des japonais!

Une fois arrivés au Ginkaku-ji, comme j'en ai de très bons souvenirs, et qu'Aurélien avait moyennement apprécié ce temple, nous restons à bavarder sur un pont du chemin de la philosophie, cette fois orné de cerisiers en fin de floraison,
tandis que le reste du groupe visite son quatrième temple de la journée. Le jardin sec:
Et le jardin non-sec, absolument mémorable:
Cette journée s'est terminée, touristiquement parlant, par le Heian-jingu, qui vaut un post à lui tout seul.

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