vendredi 5 décembre 2008

2008-11 Restos

J'espère que vous (je m'adresse à toi, cher lecteur) avez le ventre plein avant d'attaquer ce post sur les restos japonais, car sinon vous allez saliver...

Petit tour ô combien non exhaustif de restos tokyoïtes. D'abord, les bases : au Japon, on peut d'abord distinguer les restos en deux grandes catégories : la première c'est les restos où l'on va pour se nourrir, la seconde c'est les restos où l'on va pour manger... je sens les sourcils circonflexes, donc précisons un peu mieux : dans les premiers, la déco est minimale (ou inexistante d'ailleurs), on mange des plats simples, peu chers, et on n'est pas censé rester des heures après avoir terminé son plat. Parfois, si le resto a du succès, on peut même se faire virer (gentiment, on est quand même au Japon, pays du client roi) pour laisser notre place aux suivants qui sont en train de faire la queue...comme quoi ce n'est pas parce que c'est peu cher et basique que ça ne doit pas être tendance ni couru! Je n'ai pas de photos de restos de ce type, désolée...faudra venir au Japon pour voir de ses propres yeux ;)
La deuxième catégorie ressemble plus aux restos tels qu'on les a en France : on y va pour y manger, espérant déguster, et on y reste un temps certain. Tout comme en France on a les pizzeria, les crêperies, les bistrots, les étoilés, les libanais, etc., ici il y a tout types de nourritures étrangères, et plusieurs types de nourriture japonaises. Par exemple : le sushi of course, qui peut se décliner en deux versions : les sushis tournent sur un rail et l'on sert (moindre qualité), ou alors on les commande. L'okonomiyaki-ya, resto où l'on mange des espèces de pancakes au porc, légumes, fruits de mer, etc. L'unagi-ya, restaurant d'unagi, ou l'on mange de l'unagi braisée au charbon de bois (mais qu'est-ce que l'unagi ?? de l'anguille d'eau douce.) L'izaka-ya, où l'on boit, et on mange d'un peu toutes les spécialités japonaises. Le tonkatsu-ya, où l'on mange du tonkatsu (vous l'aurez compris, -ya signifie restaurant/boutique), qui est du porc pané et frit servi avec du chou et sa petite sauce. Etc, etc.
Un occidental débarquant pour la première fois dans un quelconque resto japonais sera surpris de la vitesse avec laquelle on lui apporte de l'eau ou du thé (gratuits) : même pas le temps de s'asseoir que déjà les verres sont sur la table ! Puis on nous apporte la serviette humide pour nous essuyer les mains (c'est hygiénique, et en plus souvent elle est chaude, c'est agréable...), mais ceci uniquement dans les restos de type 2. Et puis bien sûr, pas de fourchettes ou couteaux, mais des baguettes, soit jetables en bois, soit non jetables. Pas de problème : au bout de quelques jours, on s'y est déjà fait !

Après cette introduction, place aux photos illustratives.
D'abord, le resto de sushis à Tsukiji, le marché au poisson de Tokyo: selon les cas, on est assis au comptoir, assis à une table à l'occidentale (=table + chaises), ou alors comme ici, à une table à la japonaise : table basse, coussins, et vide sous la table pour y mettre les pieds:
Il va sans dire que l'on a d'abord retiré nos chaussures que l'on a laissées dans des casiers à l'entrée, car au Japon on se déchausse très souvent...
N.B.: les vraies tables à la japonaise sont comme ci-dessus, mais sans le vide sous la table ; il faut donc se tenir assis par terre, ce qui est horrible, je n'y arrive pas du tout, j'ai des fourmis dans les jambes en trois minutes.
Aperçu sur le menu et les variétés de sushis:Illustration du verre apporté en un éclair une fois assis: ce verre est rempli régulièrement par les serveurs tout au long du repas et même après, d'où notre embarras sur la photo : on n'a pas réagi assez vite pour l'empêcher de remplir encore une fois nos verres de thé ; elle est décidément trop rapide pour nous, et nous devrons quitter le resto sans avoir terminé nos verres...Passons à l'izaka-ya. En général, la décoration est surprenante pour un occidental, car elle est à la japonaise, et ne fait parfois pas dans l'économie. Dans celui-ci, un ruisseau circule à l'intérieur du restaurant, avec de petits poissons dedans, et une petite cascade à l'entrée. Pour passer dans les salles plus ou moins individuelles du resto, une pierre fait guise de pont ! Les photos sont un peu floues, mais ça donne une idée:
la cascade, le ruisseau et le pont de bois:
l'allée du resto, avec le ruisseau sur le côté et les pierres pour entrer dans les salles:
L'avantage du Japon, c'est que c'est près de la Chine et que des chefs chinois tentent la traversée. On a donc pu déguster un véritable canard laqué. Pour qu'il soit véritable, il faut qu'il soit découpé devant vous. Démonstration:Enfin, à Tokyo, on trouve le restaurant qui a inspiré celui de la scène finale de Kill Bill 1. Il se trouve à Nishi-Azabu, s'appelle Gompachi, et sert surtout des brochettes japonaises et des poissons grillés. Il est assez vaste, beaucoup de bois sombre, qui donne un air de taverne moderne.
Photos (là encore, désolée c'est un peu flou, mais on n'a pas réussi à chaparder l'appareil photo de Sam, alors on doit faire sans...):Photo bonus : comme je nous trouve tous les deux beaux sur cette photo, je vous en fait profiter ;0
La cuisine japonaise est vraiment délicieuse et très variée ; de plus on profite également des cuisines asiatiques et italienne, très présentes. Il n'empêche que lorsque les visiteurs de passage nous offrent du fromage, ça donne ça :
On a l'impression qu'Aurélien est plus modéré, mais détrompez-vous, c'est simplement qu'il a déjà dévoré sa part !

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