2010-10 Kyoto Higashiyama

Pour ce dernier jour à Kyoto, nous allons enfin visiter le fameux Kiyomizu-dera (véritable star de ce blog, puisque c'est la troisième fois que j'en parle), situé à 2 minutes à pied de notre ryokan, et très photogénique :Les impressionnants piliers du temple :
Au Japon, on aime bien toucher les statues porte bonheur (la prochaine fois, faites de même à l'église !) :
Le sanctuaire juste derrière Kiyomizu-dera, sans doute le plus commercial au mètre carré !La fontaine, où organisation japonaise oblige, les cuillères sont désinfectées entre chaque utilisation dans des sortes de four à UV :

Puis nous allons à l'ageya Sumiya, à Shimabara, quartier des plaisirs de Kyoto avant que Gion ne le supplante.
A la différence d'une Chaya où les hommes allaient manger et s'amuser seuls ou par groupes dans une salle privée et où ils appelaient les geishas de leur choix, une Ageya était moins privative : une ou plusieurs grandes salles accueillaient les gens qui y venaient, librement (sous condition de masculinité et de bourses fournies tout de même).
Rue de Shimabara et ageya Sumiya sur la droite :
Photos de l'intérieur de l'ageya, en commençant par la voiture à porteurs de l'époque :
La cuisine, donnant sur une première salle :
Un homme contemporain dans l'ageya du passé, avec le petit jardin intérieur en arrière-plan :
L'une des grandes salles de banquet de l'ageya :
Le petit jardin intérieur :
Couloir intérieur :
Le grand jardin de l'ageya :
La grande salle donnant sur le grand jardin (une guide japonaise donne des explications, mais hélas la visite est assez peu anglophone) :
Visite relativement intéressante, mais beaucoup trop chère (je me suis d'ailleurs permis de le signaler à la préposée aux billets), d'autant plus que pour le second étage il fallait en rajouter une louche (dont on s'est privés).

Puis nous retournons vers le centre de Kyoto pour arpenter le marché de Nishiki très coloré, avec ses étals de poissons, de fruits et légumes frais, et de fruits et légumes macérés ou marinés ou enrobés dans la pâte miso :
Diverses sortes de riz :Dégustation de saké ; bilan : mitigé !Le must : la brochette de mini pieuvre !

Après un bon déjeuner dans un restaurant bio/organic, nous finissons la journée en retournant vers Gion et Higashiyama pour nous balader dans les plus belles rues de Kyoto (hélas peu nombreuses en comparaison des affreuses avenues et de ses autres quartiers aux façades plutôt maussades).

Choc des modes : du hyper moderne au traditionnel !
Pont entre Pontocho et Gion passant sur la Kamo-gawa :
Rues typiques de Gion :
Shirakawa-minami, jolie rue traditionnelle de Gion (à noter que l'on eu a la stupéfaction de voir un japonais jeter un gros sac poubelle dans la rivière !!! eh ouais, c'est pas gagné... si même les japonais se mettent à commettre d'énormes incivilités...) :
Croisement de shimbashi-dori et shirakawa-minami :
Deux versions, l'une traditionnelle, l'autre contemporaine, d'une façade japonaise, avec bois vs. métal, jardin japonais stylisé sur autel, grande plinthe faisant un angle entre le mur et le sol :
L'avenue centrale de Gion, avec le sanctuaire Yasaka-jinja à l'extrémité :
Le Yasaka-jinja :
Puis nous nous engageons sur l'itinéraire que nous empruntions tous les soirs pour rentrer du centre au ryokan, mais cette fois-ci de jour.
Cet itinéraire est ma partie préférée de Kyoto, la seule qui soit vraiment à la hauteur de l'idée a priori que je me faisais de la ville (bien d'autres choses sont belles à Kyoto, mais beaucoup plus dispersées).

Le maruyama-koen (avec prières sur papier nouées sur l'arbre de gauche):
Tout au long de notre balade, nous avons croisé énormément de geishas/maikos, véritables (sans doute pas ou peu) ou simples déguisements de week-end (beaucoup plus vraisemblable), par exemple :
Les rues sont bien pleines de monde en cette belle journée de dimanche d'automne (la saison la plus agréable au Japon) :
Info ou intox ? info : les pousse-pousse sont munis de ceintures de sécurité :)
Sans doute photo pub pour un commerce ou ryokan :

Puis nous prenons le chemin du retour et expérimentons la foule japonaise dans l'attente pour le bus, le bus bondé, et le trajet en partie debout dans le shinkansen vers Tokyo (il n'y avait plus de places assises réservées disponibles, et les voitures sans réservations étaient évidemment blindées) : typique !


Bonus : quelques panneaux indicatifs amusants :