dimanche 5 décembre 2010

2010-10 Kyoto Arashiyama

Le temps semble enfin tourner à notre avantage, après les deux premiers jours magnifiques, les deux suivants trempés, les deux derniers seront visiblement à nouveau magnifiques. Après la pluie, le beau temps, et vice versa. Ouf, les maximes anciennes valent toujours.

Trêve de digressions météorologiques, pour cette deuxième journée à Kyoto nous nous rendons à Arashiyama, son quartier le plus à l'ouest, donc également bordé de collines.
Ce quartier est présent dans bien des romans comme le lieu de villégiature du week-end des kansaien, notamment pour la floraison des cerisiers, les couleurs rouges et jaunes de mi à fin novembre, et les températures un peu plus supportables lors des grosses chaleurs d'été.

Effectivement, on le constate, il y a du monde, mais, et on le constate également, c'est compréhensible : on se sent en effet très loin de la grande ville un peu oppressante qu'est Kyoto : ici, c'est la campagne ! Et, cerise sur le gâteau : c'est la campagne civilisée, avec son lot de temples, de boutiques d'artisanat et d'avenues commerçantes.

Vue sur la rivière et les collines, à la sortie du bus :
Vue vers Kyoto, loin, très loin (en fait le centre est à environ 10km), et les collines d'Higashiyama à l'horizon :Rue du centre d'Arashiyama :

Notre première visite sera le Tenryu-ji, classé à l'unesco, temple zen établi à l'endroit d'une ancienne villa impériale pour prier pour l'âme de l'empereur.
Comme d'après certains détracteurs mes photos sont toujours sans âme qui vive, en voici au moins une qui montre la relative foule :
Arrangement zen devant l'entrée du hall principal :
Photos de la visite du jardin du Tenryu-ji :
Notez la fourche de l'arbre, sans aucun doute réfléchie pour renvoyer à la croisée des chemins...
Prêtre arpentant en méditant :
Après cette visite très agréable, on sort du temple et nous trouvons immédiatement dans la célèbre bambouseraie d'Arashiyama, impressionnante par la taille et la densité de ses individus :

Le deuxième temple que nous visitons, le Jojakko-ji, est très simple, sans fioritures, et très arboré. On y a de belles vues sur Kyoto.

Après un repas sur une terrasse, nous poursuivons sur les petites routes très agréables de ce quartier (et que l'on aimerait trouver plus souvent au Japon, qui hélas est bien trop bétonné) :

Puis nous découvrons le Gio-ji, tout petit temple, et vraiment très original : il ne comporte qu'une seule pièce de tatami, et son jardin est entièrement arboré et recouvert de mousse.
C'est un endroit comme je n'en avais encore jamais vu, et c'est un coup de coeur.

Puis nous repartons vers la rivière, vers le parc de Kameyama.
Photos en chemin :
Très beau magasin d'artisanat du bambou :
Vieille maison du disciple le plus connu de l'omniprésent Basho :

Arrivés au parc de Kameyama, nous n'y verrons hélas pas de singes, mais en revanche les vues sur la rivière sont belles :
Le bateau ci-dessous nous a vraiment impressionnés : il a réussi à vendre de la nourriture à quasiment tous les bateaux touristiques qu'il a abordés !
Décidément, les japonais mangent tout le temps... :)

J'ai beaucoup aimé Arashiyama ; ce fut une belle journée au vert !
D'autant plus qu'avant de reprendre le bus, j'ai proposé aux parents de goûter le thé vert de cérémonie (pleins d'échoppes en proposaient), au goût tellement particulier.


Le soir, revenus à l'hypercentre, je retrouve le magasin qui nous a souvent fascinés (notamment Aurélien) : la fabrique de biscuits dont on voit tout le processus de production :
Pour ceux qui ont perdu contact avec le pays du soleil levant et des modes fashions, voici THE accessoire de l'automne : les queues de au choix renard/vermine/ours/inconnu, à suspendre le long de son jean's ou de sa jupe :
Les voyants, très présents dans les rues passantes :
Puis nous nous baladons dans la minuscule et très animée rue de Pontocho, en quête d'un resto, l'occasion d'admirer les entrées zen et la décoration japonaise :
Tous les restaurants que j'ai repéré comme ayant l'air intéressants se révèlent pleins (je dois avoir le flair), donc c'est dans une petite rue adjacente que l'on s'attable dans un resto très sympa, où le chef à l'anglais impeccable nous met tout de suite à l'aise (deux facettes dues au fait qu'il a vécu aux US pendant 16 ans), où se trouve un couple de jeunes français en fin d'études qui nous conseille les plats, et où, en plus, les mets qui sont mis à cuire sur une pierre chaude devant nous, sont excellents : très bonne adresse ! Le boeuf de Kagoshima, notamment, vaut le détour.
Puis nous rentrons à l'hôtel, et, repassant par Pontocho, nous avons la chance d'apercevoir une (sans doute vraie) geisha :


Cadeau bonus panneau d'interdiction : le deuxième symbole se réfère aux pousse-pousse touristiques !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

sylvain a éclaté de rire en voyant le panneau de circulation avec le pousse pousse.

Duche a dit…

"Madame, il est interdit de manger de la choucroute, ici"